jeudi 2 février 2017



Les incorruptibles

La célèbre histoire du policier Eliot Ness qui, grâce à son honnêteté et son acharnement, réussit à destituer le seigneur incontesté de «la Cité des vents», Al Capone. Pour ce faire, après un premier échec, dont la presse corrompue se gaussa, il s'entoura de trois hommes aussi intraitables que lui: on les appelait «les Incorruptibles». Oscar 1988 du meilleur second rôle masculin pour Sean Connery.

Film de Brian De Palma (The Untouchables, USA, 1987). Scénario : David Mamet. Image : Stephen H. Burum. Musique : Ennio Morricone. 120 mn. VF. Avec Kevin Cost­ner : Eliot Ness. Sean Connery : Jim Malone. Robert De Niro : Al Capone. Andy Garcia : George Stone.
Genre : prohibition au coulis d'Eisenstein.
Après son remake convulsif de Scarface, De Palma recharge son fusil, sorry, sa caméra pour s'attaquer à un autre mythe, Al Capone, via une série télévisuelle fameuse. Le héros n'est point Capone ici, mais Eliot Ness, agent fédéral intègre et bien sous tous rapports (Kevin Costner, encore juvénile) qui se lance dans une guerre de longue haleine contre la corruption généralisée. Il a une équipe solide à ses côtés : un vieux briscard désabusé (Sean Connery, en laine et velours côtelé), qui va devenir son mentor, un bleu (Andy Garcia) engagé comme tireur d'élite, et un comptable, indispensable pour coincer le César de la pègre sur le terrain fiscal.
Pontiac rutilantes, rubans de chapeau impec, costumes trois-pièces avec guêtres, barreaux de chaise fumants, le catalogue des accessoires est parfait. Les fringues (mention spéciale au look de rastaquouère poupin échu à Capone), le décor (gare, entrepôts et bureaux) et la déco (cuivre et bois, couleur whisky), c'est ce qu'il y a de mieux. Le reste oscille entre le conventionnel regardable et quelques morceaux de bravoure décoiffants, spécialité de De Palma. La fin, dans la gare centrale de Chicago, est une longue citation explicite de la canonique scène de l'escalier du Cuirassé Potemkine, d'Eisenstein. Un peu tape-à-l'oeil, mais assumé comme tel.
Jacques Morice


   
    Doug Headline
 © RF / A. Lachand

    > bonus multimédia à découvrir en complément de cette émission

# "Noir c'est noir"... de la littérature ce lundi, et deux parties d'émission dans lesquelles le roman noir (genre à part entière bien sûr) tient toute la place : en première partie table-ronde, on vous présente dans l'ordre God's pocket de Pete Dexter (à l'Olivier), Versus d'Antoine Chainas (chez Gallimard) et Les jardins de la mort de George Pelecanos (au Seuil).

# La seconde partie, elle, s'intéresse à la grande figure du roman noir que fut Jean-Patrick Manchette, alors que paraissent ces jours-ci les premières années de son Journal.
Avec Doug Headline, le fils de l'écrivain qui s'est occupé de l'édition de cette somme passionnante, on revient ainsi sur le parcours, l'oeuvre de Manchette, son rôle majeur dans le processus qui a permis au polar de sortir du strict cadre de l'intrigue policière.
Mais on y revient surtout sur ce travail d'écriture de Journal, précis, détaché et en même temps brûlant, qui tient du collage, et dans lequel se dévoile un peu plus son auteur.


« Mon nouvel agenda n’offre de place que pour les rendez-vous. D’où ceci. C’est mieux, d’ailleurs, d’ailleurs, je cesse de mélanger les trucs à faire (coups de fil, rendez-vous) et la relation des journées ». Cette explication nous est fournie par son fils, Doug Headline, qui signe l’avant-propos, et ça tombe bien car quand Jean-Patrick Manchette entame le 29 décembre 1966 ce qui va devenir son journal, rien dans cette première confidence couchée noir sur blanc ne nous éclaire sur la raison qui l’amène à 24 ans à se confier de la sorte. Il s’en tient exclusivement aux faits (« Je mesure quelque chose comme 1 mètre 75, je pèse à peu près 60 kilos »), rien que les faits concernant son état moral, ses projets professionnels, ses soucis d’argent et sa compagne, Mélissa, personnage central de ce récit sans détours ni circonlocutions. Pas le genre, très tranché, du jeune homme. Car le style de Jean-Patrick Manchette est déjà là, dans cette sécheresse du récit purement factuel dont d’ailleurs il ne se départira jamais tout au long des quelque 5 000 pages manuscrites qu’il a laissées. Des cahiers entiers où ses notes personnelles alternent avec des articles de presse découpés dans divers journaux comme autant de lucarnes sombres ou absurdes sur son époque. A partir du 1er septembre 1969, il introduit carrément une « section » baptisée Historiographie dans laquelle il relate sur le mode quasi dactylographique l’actualité politique, sociale ou culturelle du moment. En France ou ailleurs.
Jean-Patrick Manchette DR

Jean-Patrick Manchette
DR

C’est en 1971 que Jean-Patrick Manchette fait son entrée dans la prestigieuse « Série Noire » où paraissent coup sur coup Laissez bronzer les cadavres ! co-écrit avec Jean-Pierre Bastid, un proche, du moins au début, et L’Affaire N’Gustro, qu’il signe seul. « L’Affaire N’Gustro est sortie en librairie. […]. J’attends aussi les réactions, que j’espère violentes », écrit-il le 19 avril 1971. En fait, c’est surtout le roman écrit à deux mains qui suscitera le plus de réactions, qui plus est, enthousiastes avec même un projet d’adaptation pour le cinéma. Il n’empêche, le 22 mai suivant, il confesse, passablement interloqué devant le succès de Laissez bronzer les cadavres ! : « […] j’aime bien écrire pour moi, je veux dire des choses de mon cru. C’est pourquoi, je vais continuer à écrire ». La lecture de Journal (1966-1974) raconte de fait la naissance d’un écrivain qui, pour vivre de sa plume, va déployer une énergie folle. Adaptations télévisées ou cinématographiques, traductions, écriture de scénarii notamment pour le réalisateur Max Pécas, Jean-Patrick Manchette qui mentionne chacun des projets sur lesquels il est engagé ne s’économise pas. D’autant moins que parallèlement à cet intense et phénoménal travail (« L’existence est drôlement remplie… », écrit-il le 6 juillet 1973), il dévore livres et pellicules. Pas un jour ou presque où il ne voie pas au moins un film, n’évoque pas une de ses multiples lectures avec un net penchant pour les penseurs, psychanalystes et autres philosophes. C’est peut-être là d’ailleurs, dans cette curiosité inépuisable, cette démarche intellectuelle en alerte permanente, cette présence  engagée et contestataire au monde qui l’entoure - Jean-Patrick Manchette est d’une virulence telle que ses accès, fréquents, de déprime, ses phases dépressives même n’en semblent que plus profonds et violents -, que réside tout l’intérêt de ce livre.
Affiche du film <em>Nada </em>de Claude ChabrolDR

Affiche du film Nada de Claude Chabrol
DR

La naissance d’un écrivain d’une part (avec les parutions en 1972 de Nada et l’année suivante de Morgue pleine), et de l’autre, la description assez minutieuse d’une époque, les années 70. On prend en effet beaucoup de plaisir, n’était l’étrange absence des événements de mai 68 - en mai 68, il n’ouvrira son cahier qu’une seule fois à la date du 23 pour écrire, entre autres, « Bordel social et politique »-, à se remémorer ces temps anciens où la télévision programmait quantités de films remarquables, où l’engagement relève de l’évidence - Jean-Patrick Manchette appartient à la mouvance situationniste -, et où la contestation s’apparente à un art de vivre mais où, déjà, pointe la crise. En 1974, quand se referme ce Journal, la renommée est là avec sa cohorte d’interviews, d’adaptations cinématographiques, passées et à venir, et autres cocktails. Le 1er février, Jean-Patrick Manchette rapporte même avoir reçu un coup de téléphone d’une étudiante, « elle fait une maîtrise sur moi », note-t-il, à sa manière toujours minimaliste de dire les choses.    

« Je reviens à la question du journal. Evidemment qu’on écrit pour être lu, autant que pour se relire soi. On prend plaisir ou amertume à ce retour. Mais surtout, on pose sur le papier, pour les autres, ce à quoi, successivement, au fil du temps, on a adhéré le temps de la pensée, parfois du paradoxe ou du calembour. […] Sous l’apparente incohérence, la cohérence est recherchée, et la nécessité », écrit-il page 117, à la date du 8 mars 1969, à la faveur de l’un de ses plus longs dégagements. Il n'a encore rien publié et cependant la conviction qu'il sera lu un jour est là. Tout comme la raison qui l’a poussé à tenir un journal, et partant, à se jeter dans ce jeu/je d'écriture : dans ce souci de cohérence qui sera également le ciment de son œuvre, soit une dizaine de romans qui ont ouvert la voie à ce qu’il convient d’appeler le « néo-polar », un mélange de militantisme et de noir où le criminel n’est pas forcément le seul coupable.




En première ligne…

Certain(e)s ( trop peu ?) s’interrogaient sur le « paradoxe manchettien » : mépris de la Littérature contemporaine/ « littérarisation » du polar…
Redisons-le : il faudrait se souvenir que RIEN , JAMAIS, n’est créé «  ex nihilo » et moins encore « in abstracto » : l’(es) œuvre(s) de Manchette sont à (re)lire dans la complexité de leurs conditions de production, même « littéraires »: ne l’oublions pas, en même temps qu’ auteur de romans noirs -et clairement revendiqués comme tels-  Manchette fut aussi scénariste ( bonjour le sens du « pitch » !), traducteur ( d’auteurs aussi différents que Westlake, Littel et Ross Mc Donald !), critique de cinéma ( « Les yeux de la Momie » : bonjour l’usine à fantasmes !), commentateur prolifique des œuvres de ses contemporains dans « Les Notes noires »…
  Bref, bcp d’inter(ré)férences : on est en plein « effet pongiste » (bonjour les retours de balle) entre ces activités scripturales et la production des « œuvres »)… Là-dessus, on peut pas mal gamberger/tartiner…

Mais il aggrave son cas : si l’on s’en tient à Ricoeur ( « Du texte à l’action », Seuil, p 120 et sq. ) :
«  ( …) la notion d’œuvre apparaît comme médiation pratique entre irrationalité de l’événement – laissons à Ricoeur la responsabilité de cet « irrationnel » fort peu « marxiste ») et la rationalité du sens »(Aurait-on pu dire « de l !intention » ?). Elle est donc l’aboutissement «  d’une expérience déjà – N du B : même inconsciemment – structurée mais comportant des ouvertures, des possibilités de jeu ( N du B : Si !Si !), des indéterminations, ; saisir une œuvre, (…) c’est saisir le rapport entre la situation – N du B : les conditions de production ? – et le projet ». ( Fin de cit.)… Je ne vous le fais pas dire : y a du pain sur la planche de l’interprétation ( on y reviendra…)
PS/ N du B derechef : considérant le polar contemporain ( français, belge ou malgache ) comme le « Canada Dry » du roman noir « hardboiled » US des années ’30 –40, Manchette devait se traîner un amer goût de « trop peu »…Et pourtant, il redémarrait, au cœur de son cyclone personnel, « Les Gens du Mauvais Temps », cet au-delà du polar : en découdre avec «  L’ Ile au Trésor », « La Comédie humaine », « Les Rougons », « Les Misérables », « Le Voyage » et « A l’Est d’ Eden », vu l’ambition du projet ? Respect, moussaillon !!!

NB : N du Benêt bavard, votre serviteur.


Voiler/dévoiler ?
Au-delà ?
Instituer / désinstituer / réinsti-tuer ?
Question à la littérature, au  récit selon, entre autres, l’ herméneutique :
tout récit suppose une suspension du réel, mise à distance ( l« épochè » phénoménologique…) ;
Dans le but de voiler « pudiquement » ou de « mettre à jour » ?
C’est un choix « littéraire » mais aussi social et poliique : complicité avec l’institution dominante…
Souvenons-nous de l’admiration de Manchette pour Orwell : l’auteur de « Catalogne libre » mais aussi « 1984 » et surtout «  Les colonies »…
Ainsi, un récit qui met en intrigue la confusion des « sentiments » peut très bien se contenter d’illustrer la confusion des « émotions »  (  «  Jet set « I, II,…) ou « représenter » le jeu vital mais confus des postures et des positions sociales ( « La Garçonnière » ou « Shadows ») … ou encore tout faire éclater : «  Voyage au bout de l’Enfer », «  La Prisonnière du Désert », « Gloria » de Cassavetes ou «  Monfleet »…


«  Résumons » se dit Gil Scudder en sortant le carnet de sa poche…
Dans la grosse ville et banlieue de Viceroi, le PSB ( Parti Sous Baronnie ) de Vau Can controlaît – du moins essayait-il - à peu-près tout, tous et toutes…
Logements sociaux, association caritatives, éducation populaire, « sport pour tous », Amicales du 3e ou 4e âge, logis de vacances, traitement des déchets, intercommunales « eau/gaz/électricité », marchés publics,  tout était sous contrôle…
Mais la guerre était déclarée au se !n du PSB entre les Dinos et les Jeunes Loups…
Tous les mauvais coups étaient permis : si l’on ne pouvait soudoyer l’autre, alors on lui collait un « Petit Dossier » sous le nez… Si cela ne suffisait pas, alors on envoyait qques nervis autour du domicile du gêneur ou de l’école de ses gosses…
Et puis de temps en temps un « malheureux accident » arrivait…
Et donc, ce mardi 20 juin 2006, on venait de sortir le corps d’ Alain Tarpon de la Meuse, après 4 jours de « nouba » supposée…
Alain, c’était un pote de Gil…
1979 : l’ armée, les TTR, les manœuvres, les tracts anar laissés un peu partout ds la caserne, l’incroyable bagarre d’Alain avec le sergent Barreau ( authentique !), les représailles avortées au stand de tir ( une rafale de Sten heureusement déviée par Gil vers le plafond ), la mutation inespérée pour la Chartreuse le lendemain…
Et puis on s ‘était perdu de vue …
Et là, dans la gazette, le retour de Tarpon en macchab’, page 16…
Un autre cadavre tombé du placard… Un de trop…
Il fallait prévenir Calamity, Achille et le colonel …
Et prendre la route de Viceroi…
Trois bouquins dans la musette : « La moisson rouge », « Nada » et « Comment se faire des amis »…
To’rat…











L’ interprète
De la représentation comme interprétation

Objet : comme pas mal d’auteurs, mais plus que certains, Manchette ( consciemment ou inconsciemment ) fait plus que représenter : il interprète certains aspects du monde / réel  du/des lecteurs, donc le mien, le tien – le nôtre…Rappel : pour bcp de structuralistes, le texte est «  un monde en soi », auto-suffisant, « coupé » parce que  déformant/mensonger, du monde réel ( d’où l’hypothèse d’un « métatxt fait de ts les textes, avec ses territoires et ses banlieues, domaines parallèles voire antagonistes, comme par exemple la paralittérature et ses « sous » genres, le polar et autres,…)
Dans cette tradition, le texte nous ment sur le monde, pire l’occulte : le texte fait écran à une perception critique, l’histoire ns séduit, les personnages ns subjuguent ( l’épouvantable identification ! ) et nous voilà mené en bateau sur les méandres, pleins de piranhas, de l’ imaginaire…

Selon une autre doxa, le texte est « œuvre ouverte », susceptible de toute/n’ importe quelle lecture : le lecteur est souverain ( vox populi ), à chacun son sens ( comme à chacun son avis, son opinion, ses pulsions «  au-delà du bien et du mal »…)
Mais l’instinct est grégaire, le sens unique, la lecture de masse … le « moi »  s’installe ds/sur le texte ; stimulé, excité par lui, j’en perds tout autant le sens du réel, cette saloperie qui résiste à mes rêveries, aux illusions romanesques, qui m’oblige à respirer de l’ air impur, à boire, manger, chier… tant d’ opérations peu littéraires, au bout du conte…

Peut-être alors faudrait-il, dans la foulée de Ricoeur, Eco, Deleuze and co, considérer que les œuvres, littéraires, picturales, musicales,… traitent du réel, en parlent ; mais d’un réel déjà perçu, reformulé par l’ »auteur », qui « complique » encore les « choses » en incluant un « narrateur-personnage » qui découpe davantage les portions/ parts de réel…
D’ où une glose sans fin sur le caractère « fiable », « vraisemblable », « authentique »… d’une œuvre, au mieux lue comme représentation, au pire comme document/reflet  du réel, en tout ou en partie…
Pour « dépasser » ces commentaires, formulons l’hypothèse que ctains auteurs ( faute de mieux) INTERPRETENT leur portion de réel ( plus « part du diable » qu’ « œuvre de Dieu  »), socio-historiquement déterminée.
Et peut-être ctains auteurs de polar en sont-ils davantage conscients, leur pers , stt ds le roman noir, récit par excellence de la DESILLUSION, étant d’abord des interprétants : face à une énigme, au double-jeu des indices, au(x) présumé(s) coupable(s), aux pseudo-témoins,… le flic/ privé DOIT décoder, réinterpréter, supputer, …en quête d’une solution, d’un dénouement, souvent partiel…
Foncièrement, un auteur de polar est jusqu’au cou dans l’interprétation…
Mais Manchette était aussi TRADUCTEUR, et ce travail était pour lui une mission quasi sacrée ( certaines « notes noires » en témoignent indubitablement…)
Conscient de la traîtrise du discours narratif sur le réel, Manchette en propose une apprche autrement prudente que nombre de nos auteurs : il y a là assurément une piste de RELECTURE…
Mettre à jour les procédures de cette « mission » de l’écrivain/interprète, tenter de discerner ce qu’elle sauve, garde et nous offre de cette part du réel,  nous en donne à lire/voir/savoir, nous en cache éventuellement, consciemment ou inconsciemment…
Manchette en savait quelque chose, des enjeux de la mise-en-intrigue ( Ricoeur ), et il « en a bavé » ; aux lecteurs/trices que ns sommes de reconsidérer l’œuvre comme « lecture active » d’un réel complexe, action en partie littéraire/esthétique, mais aussi socio-politique, donc MORALE : car il n’y a plus depuis lurette d’ INNOCENCE de l’art …
Entre intrigue et Histoire : Manchette ,sans doute, cherchait à fusionner ces deux aspects de tout récit, ; c’est sans doute encore une des obsessions de « La Princesse du Sang », préparée  par le voyage à Cuba d’un homme malade, prêt à payer de sa personne comme le Zola de « Germinal », le Hugo des « Misérables », Le Orwell des récits de Londres, le Dickens d »Oliver Twist »…
Manchette, tout au long des premiers chapitres des « Gens du Mauvais Temps », nous donne à lire une tripotée de notices historiques, fruits de tout sauf du hasard…
Pas plus qu’il n’y a de pur hasard dans l’odyssée de Bardamu ou l’abandon burlesque des hurlu-perdus de Beckett…
A nous, lecteurs/lectrices de prolonger l’œuvre : Ivy éclaire nos pas, la torche au poing, … filin de jour dans les ténèbres du chaos, étincelle d’ aventure dans les recoins des « Cargos du Crépuscule »…
Mais nous délirons quelque peu… Entretenons seulement les derniers feux de la lecture ; c’est aussi notre DEVOIR de « lumpenintellectuels » critiques : contre les mercenaires ou illuminés qui boutent le feu aux bibliothèques , contre ceux stt qui les payent en dollars ou vierges de paradis, à nous de lire et de gueuler, de lire et relire et gueuler encore, à contre-sens…  « It’s the price to pay »…
To’rat
Gil





  

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil