dimanche 29 décembre 2019


https://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiY5bub7trmAhXIalAKHYJrCyEQFjAAegQIBxAC&url=http%3A%2F%2Fwww.tavernier.blog.sacd.fr%2F&usg=AOvVaw1jyDsEr4PP7pNFRLvmi0TN





Salut Isa' !
Voici l'adresse du blog de Bertrand Tavernier ( tu m' diras si "ça passe" ) ... Ds son article du 4 déc', il parle de Coppola, et surtout d' un film peu connu, ke j'ai vu et revu et ke je trouve magnifique et poignant : " Jardin de pierres", avec Angélica Huston et James Caan. Si tu peux le trouver, dis-moi ce que tu en penses ! Biz' , à+, M.





dimanche 15 décembre 2019


Energies renouvelables en wallonie


La piste principale

Electricité verte

L’électricité verte est produite à partir des sources d’énergie renouvelable suivantes : éolien, photovoltaïque, hydroélectricité, biomasse et cogénération de qualité. 

Seules les trois dernières ( hydroélectricité, biomasse et cogénération ) assurent une production indépendante des conditions météorologiques. 
Sur un territoire donné, par exemple pour la Belgique, il se peut que la somme des productions éolienne et photovoltaïque ne soit pas suffisante pour couvrir les besoins des clients en électricité verte.
Dès lors, qu' attend-t-on pour développer au max. l' hydro électricité ???


L' hydroélectricité

L' eau en Wallonie

Les cours d’eau et les plans d’eau couvrent 0,7% du territoire wallon. 
Quatre bassins versants de fleuve se partagent les 12.000 rivières wallonnes qui ont été recensées, la moitié seulement portant un nom. 
Le bassin de la Meuse est le plus important ; il recouvre 72,6% de la Wallonie ; celui de l’Escaut 22,35%, celui du Rhin 4,6%, celui de la Seine 0,45%.

Plans d’eau artificiels, treize lacs de barrages ont été édifiés essentiellement pour la production d’eau, secondairement pour la production d’électricité. 
Le plus important est celui de la Plate-Taille (389 ha) puis ceux de l’Eau d’Heure, de la Gileppe et de la Vesdre (Eupen). 

Par ailleurs, la Wallonie compte aussi 4.800 étangs de toutes tailles et de nombreux marais ou zones humides, dont la plus importante est celle de la vallée de la Haine (550 ha) où les oiseaux d’eau sont très nombreux.



Château d’eau de la Belgique, la Wallonie occupe la 5e place des régions d’Europe pour la densité de ses captages d’eaux souterraines (25.000 m3/km2 et par an) et c’est dans le Hainaut que le sous-sol offre le plus de possibilités de captage (53.000m3). 
Les calcaires carbonifères du Tournaisis, le crétacé du bassin de la Haine et de Hesbaye, le Condroz et les sables du bassin de la Dyle (bruxellien) sont les formations géologiques wallonnes qui possèdent la plus grande capacité de stockage. 
Ailleurs, en Ardenne, l’eau ruisselle trop vite, la capacité de rétention est faible et les poches varient suivant les saisons à la différence de celles du Hainaut capables d’emmagasiner les précipitations de plusieurs années. Parce qu’elle est sollicitée à la fois par les Français, les Flamands et les Wallons, la nappe du Tournaisis est toutefois souvent surexploitée.

La propreté d’ensemble des eaux souterraines paraît relativement bonne, et les foyers de pollution mis en évidence gardent un caractère local, révélait l’Etat de l’environnement wallon en 1993. La concentration en nitrates à certains captages et la présence de pesticides demeurent cependant l’objet de préoccupations même si les taux restent inférieurs aux normes maximales européennes.

La nature des eaux souterraines wallonnes est variable et dépend de la nature des terrains traversés : l’eau minérale de Spa est la plus connue mais on trouve aussi des eaux carbogazeuses (enrichies de CO2), notamment dans la zone de Stoumont-Chevron, eaux très agressives à l’égard des roches et qui expliquent la richesse du sous-sol wallon en grottes. Des nappes d’eaux chaudes existent aussi mais sont peu exploitées pour des raisons de faible rentabilité (expérience réalisée entre Mons et la frontière française).

L’état des eaux de surface est préoccupant. A l’exception de quelques rares petits ruisseaux du massif ardennais, la pollution, qu’elle soit chimique, organique ou atmosphérique a contaminé la faune et la flore de nos fleuves et rivières. Les activités humaines (aménagement des berges, rejets industriels...) perturbent aussi les sites naturels que sont les eaux courantes. Des mesures sont prises et, même si la situation est loin d’être parfaite, on constate une tendance à l’amélioration depuis le milieu des années ’80 avec, par exemple, la réintroduction de poissons "indigènes" qui avaient disparu. Dans les petites rivières ardennaises, on rencontre encore une grande diversité de poissons, libellules, larves d’insectes...
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Les cours d’eau de Wallonie se classent en deux grandes catégories, les cours d’eaux "navigables" et les cours d’eaux "non navigables" (CENN). 

Les cours d'eau non navigables sont définis par la loi du 28 décembre 1967 comme "les rivières et ruisseaux non classés par le gouvernement parmi les voies navigables, en aval du point où leur bassin hydrographique atteint au moins 100 hectares"




Ainsi,le Service des Cours d'eau de la Province de Liège s'occupe de la gestion des cours d'eau de 2ème catégorie, soit plus de 1.000 kilomètres de ruisseaux répartis sur l'ensemble du territoire. Il assure le bon écoulement des eaux en effectuant les travaux d'entretien, de curage, de curage biologique et de réparation, ce qui réduit les risques et les dommages liés aux inondations.







Avec 42 heures de retard, la conférence s’est terminée par la signature d’un accord minimal avec des pays plus divisés que jamais sur des sujets clés.

Elle aura été maudite jusqu’au bout. Refusée par le Brésil, annulée par le Chili, la 25ème conférence des Nations unies sur le climat (COP25), finalement hébergée à Madrid, s’est achevée, dimanche 15 décembre, sur des avancées quasi insignifiantes.

Lire aussi > Climat : Négociations de nuit pour tenter d’éviter un échec de la COP25

Avec 42 heures de retard, ce qui laissait espérer un vrai effort des Etats pour s’entendre, le naufrage n’a pas pu être totalement évité et c’est seulement un accord a minima qui a été arraché, sans avancées globales majeures.


Agence France-Presse

@afpfr
Climat: le chef de l'ONU, le portugais António Guterres, se dit "déçu" par la COP 25, regrette une "occasion ratée"

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21
14:28 - 15 déc. 2019
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Si la COP25 a souligné lors de sa séance de clôture le “besoin urgent » à agir contre le réchauffement, la conférence madrilène n’a pas abouti sur un accord concernant les points essentiels pour répondre à l’urgence climatique et aux appels pressants des militants écologistes.

Au terme de deux semaines de négociations difficiles, la conférence a notamment échoué à trouver un accord sur les règles des marchés carbone internationaux, dernier volet du manuel d’utilisation de l’Accord de Paris de 2015.

Des divisions immenses

Si des compromis n’ont pu être arrachés, c’est notamment à cause des divisions immenses sur des sujets majeurs comme l’ambition et le financement. Samedi matin par exemple, une proposition de texte de la présidence chilienne a entraîné une fin de non recevoir de nombreux pays, pour des raisons parfois diamétralement opposées, les uns réclamant plus d’audace, les autres traînant les pieds.

Lire aussi > Performance climatique : La Belgique, loin derrière la moyenne européenne

Au rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre, le mercure pourrait gagner jusqu’à 4 ou 5°C d’ici la fin du siècle. Même si les quelque 200 signataires de l’Accord de Paris respectent leurs engagements, le réchauffement dépasserait 3°C.

Tous les Etats doivent soumettre d’ici la COP26 à Glasgow une version révisée de leurs engagements. À ce stade, quelque 80 pays se sont engagés à présenter un rehaussement de cette ambition mais ils ne représentent qu’environ 10% des émissions mondiales.

Et quasiment aucun des plus grands émetteurs, Chine, Inde ou Etats-Unis, ne semble vouloir rejoindre ce groupe. Seule l’Union européenne a “endossé » cette semaine à Bruxelles l’objectif de neutralité climatique d’ici 2050. Mais sans la Pologne, très dépendante du charbon. Et les Européens ne se prononceront pas avant l’été sur le relèvement de leurs engagements pour 2030.

Un résultat « inacceptable »
« Le décalage n’aura jamais été aussi grand entre la lenteur et le manque d’ambition dans l’enceinte des négociations à la Cop25 de Madrid d’une part, et la pression de la rue pour plus de justice climatique, combinée avec l’appel des scientifiques, d’autre part », a réagi dans la foulée la Coalition Climat.


Greenpeace France

@greenpeacefr
[PRESSE] La #COP25 se termine dans la douleur à Madrid.
🚩Les États ont choisi de protéger leurs intérêts industriels, plutôt que le #climat
🚩 La France largement désengagée des négociations
Notre réaction complète ici ➡️https://www.greenpeace.fr/espace-presse/cop25-les-etats-protegent-leurs-interets-industriels-plutot-que-le-climat/ …


COP25 : les États protègent leurs intérêts industriels, plutôt que le climat - Greenpeace France
Malgré l’urgence climatique, la crédibilité de l’accord de Paris s’amenuise, COP après COP.  Plus de 36h de négociations supplémentaires n’ont pas permis aux dirigeant·es politiques réunis à Madrid...

greenpeace.fr
67
12:21 - 15 déc. 2019
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Greenpeace International a qualifié ce résultat d’ « inacceptable » : « Nous avions besoin d’une décision qui soit une réponse adéquate à l’appel des jeunes, ce que le milieu scientifique considère comme une priorité et qui reconnaît l’urgence climatique. Au lieu de cela, grâce à une présidence chilienne faible, les bloqueurs climatiques tels que le Brésil et l’Arabie saoudite ont pu négocier des transactions de CO2 sans être dérangés et les scientifiques et la société civile ont été aplatis », a déclaré Jennifer Morgan, sa directrice générale.



Public Eye, anciennement la Déclaration de Berne (DB, en allemand Erklärung von Bern, en italien Dichiarazione di Berna) est une association politiquement et confessionnellement indépendante œuvrant pour un monde plus juste par l'amélioration des relations politiques et économiques entre la Suisse et les pays en développement.

Fondation et historique[modifier | modifier le code]

La Déclaration de Berne (DB) est née en 19681, à la suite d'un manifeste organisé par des théologiens (dont André Biéler) unis contre l'injustice que représentent les écarts entre pays riches et pays dits en développement, ceci dans le contexte de la décolonisation. Le manifeste demandait un accroissement de l'aide au développement et récolta jusqu'en 1970 près de 10 000 signatures. L'engagement impliqué par le manifeste avait une dimension économique (les signataires s'engageant à verser de 1 à 3 % de leur revenu pour l'aide au développement) et politique. L’association est créée en 1969, avec des secrétariats à Zurich et à Lausanne.
En 2012, l’assemblée générale décide de doter l’ONG d’une structure nationale : un nouveau comité national est constitué de représentants des trois régions linguistiques1.
Ancien logo de l’association.
L'association change de nom en été 2016 pour devenir Public Eye. Le nom officiel devient « Public Eye - association fondée sur la Déclaration de Berne ».

Campagnes[modifier | modifier le code]

Dès 1974, avec le lancement du café Ujamaa de TanzaniePublic Eye initie de nombreuses campagnes pour un commerce plus juste. « Solidarité - Jute - Écologie » en 1976 (sacs de jute du Bangladesh) ; « La faim est un scandale » dès 1979 ; « Les 8 mythes de la faim » en 1980 ; campagne contre le trafic de gogo-girls entre les Philippines et la Suisse en 1981 ; campagne contre les gigantesques barrages financés par la Suisse dès 1985 ; « La santé chez nous et dans le Tiers-Monde » dès 1986 ; « Fleurs de Colombie » en 1990 ; « Pour une Suisse sans capitaux en fuite » dès 1991.
Plusieurs campagnes se concentrent sur l’industrie textile : « Made in Dignity » en 1994, « Let's go fair, vers des chaussures produites dans la dignité » dès 1997 ; « Clean Clothes », en faveur de vêtements produits dans la dignité, dès 1999, en collaboration avec l'Action de Carême et Pain pour le prochain. A l’occasion des Jeux olympiques d'été de 2004, la campagne « Prêt-à-partager » livre l’évaluation de 29 entreprises textiles. En 2008, le t-shirt de la Campagne Clean Clothes pour une mode équitable est rapidement épuisé. La campagne « 10 centimes » de 2010 exige de la part des marques de vêtements qu’elles versent des salaires de subsistance. En 2012, « Campagne pour des vêtements professionnels produits dans des conditions équitables ». Un rapport d’enquête sur les salaires de misère versés en Europe de l’Est et en Turquie est au cœur de la campagne «Pour un salaire vital» en 2014.
Dans le domaine de la finance : nouvelle collaboration en 2001 avec les syndicats et Attac : « Non au bradage des services publics! » ; « Campagne contre la fraude fiscale » en 2004 ; la DB lance en 2009 le « Manifeste fiscal » avec Attac et Denknetz, pour supprimer la distinction entre évasion fiscale et fraude fiscale ; publication de « Swiss trading SA » en 2011. Public Eye lance en 2014 une « autorité » suisse fictive, la ROHMA, pour la surveillance des marchés des matières premières3.
D’autres campagnes concernent les entreprises pharmaceutiques et le domaine du vivant. En 2007, campagne contre l’herbicide paraquat sous la forme d’un procès symbolique contre l'entreprise Syngenta. À la suite d'une collaboration dans le cadre de la coalition internationale « No-patents-on-seeds », une pétition est remise en 2010 à l’Office européen des brevets avec 100 000 signatures contre les brevets sur le vivant. En 2011, la campagne « Une livre de viande par semaine » encourage les restaurateurs à proposer plus de plats sans viande. Public Eye évalue 19 entreprises de chocolat en 2013 dans le cadre de sa campagne « La vérité sur le chocolat suisse ».

Politique[modifier | modifier le code]

Public Eye s'engage pour des changements politiques : elle participe notamment dans les années 1970 à l'élaboration de la loi fédérale sur la coopération au développement et participe au référendum de 1992 contre l'adhésion de la Suisse au Fonds monétaire international.
Public Eye coordonne depuis 2000 les conférences de protestation « Public Eye People's Awards », une critique des rencontres du World Economic Forum4.

Publications[modifier | modifier le code]

En 1972 paraît le premier numéro de la revue bimestrielle Vers un développement solidaire.
Un procès très médiatisé a lieu à la suite de la publication en 1975 de Nestlé tue-t-il les bébés? (en allemand Nestlé tötet babies). En 1978 paraît Secrets du secret bancaire, en soutien à l'initiative sur les banques, et L'infiltration des firmes multinationales dans les organisations des Nations unies, puis en 1981 Pesticides sans frontières. En 1985, c'est sous la forme d'un jeu de société que Public Eye fait campagne : le « Tiers-Mondopoly » ; encore en 1990 avec « Cartes sur table ».
Le succès du livre Swiss trading SA : La Suisse, le négoce et la malédiction des matières premières (Editions d'en bas, 2011 (ISBN 978-2-8290-0413-1), 368 p., 5 000 exemplaires en français et 12 000 en allemand) a été tel qu'il a rapidement été réédité, et même traduit en anglais. [réf. nécessaire]

Enfants  jeunes[modifier | modifier le code]

Public Eye mène des activités pédagogiques dans les écoles. Elle publie en 1990 la bande-dessinée Travailleurs à 10 ans, puis Noir et Blanc en 1993 (collection Dis-moi comment ils vivent...), puis Mandela, une vie, un combat en 1997. En 1994 a lieu une action destinée aux enfants de 6 à 11 ans (« Je m'alimonde »).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Anne-Marie Hollenstein, Regula Renschler, Rudolf Strahm, Entwicklung heisst Befreiung. Erinnerungen an die Pionierzeit der Erklärung von Bern (1968-1985), Chronos Verlag, Zurich, 2008. (ISBN 978-3-0340-0917-1)
  • Andréa Weibel, "Déclaration de Berne", dans Dictionnaire historique de la Suisse [archive], t. 3, 2004, p. 757
  • Gaëlle Wicht, La Déclaration de Berne en Suisse romande et son activité dans le domaine de la santé : du manifeste aux campagnes internationales, Fribourg, 208 f., 2003 (Mémoire de licence)
  • Florence Passy, L'action altruiste : contraintes et opportunités de l'engagement différencié, Genève, Droz, 1998
  • Florence Passy, Les militants de la solidarité. Une étude sur les militants de la Déclaration de Berne, 1994
  • Matilda Riesen, L'importance du rôle joué par les ONG face aux systèmes des états, le cas de la Déclaration de Berne,
[s.l.], [s. n.], 1988
  • Martin Wicki, Die Erklärung von Bern, Zürich, [s. n.], 1985



Nyrstar ou le côté obscur de la force

DANIEL PORTAELS
04 décembre 2019 11:51
Paroles d'un petit actionnaire en colère à l'approche d'une assemblée générale extraordinaire prévue le 9 décembre.


Il faut d’abord se souvenir que si c’est le management et le conseil d’administration qui gèrent l’existence d’une société commerciale, cette dernière appartient aux actionnaires qui y ont apporté les actifs lors de sa création et, par la suite, lors d’augmentations de capital. Ce sont donc eux les véritables propriétaires et patrons.

Cette notion fondamentale du système économique auquel notre nation a adhéré semble avoir complètement disparu dans le cas de Nyrstar.

Comment peut-on comprendre qu’un seul actionnaire qui détient 24% du capital d’une société décide pour les 76% autres et face plier un conseil d’administration à son diktat uniquement pour son profit personnel, allant même jusqu’à la vider de tous ses actifs?

La faute en est à des articles du droit commercial en totale contradiction. L’un, article 524, issu du droit international qui permet au conseil d’administration d’une société belge de se passer de la décision de ses actionnaires en cas de restructuration de son capital. Et l’autre, l’article 302, issu du bon vieux droit belge, qui oblige une société d’avoir l’accord de ses actionnaires lorsqu’on touche au capital social.

Le premier semble l’avoir emporté sur le second au détriment des petits actionnaires spoliés…

Fonds vautour


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Les obligataires se sentant menacés ont, pour la plupart, vendu leurs titres à 25% de leur valeur du départ, une bonne affaire pour des fonds vautours de l’autre côté de l’océan, qui, suite à des accords douteux, ont plus que doublé leur mise de rachat en moins de deux mois pour une somme qui dépasse la centaine de millions d'euros.

Qui sont-ils et étaient-ils informés préalablement des accords de Nyrstar du printemps 2019 sur plus d’un milliard d’euros d’emprunts garantis à hauteur de 60% du pair par Trafigura? En tout cas, Nyrstar n’a pas voulu dévoiler leur nombre, ni leurs identités aux actionnaires pour cause de confidentialité.

En revanche, en mars 2019, Nyrstar a présenté pour sa nomination, une commissaire dite indépendante lors d’une AG extraordinaire, Madame Moriartry, sans préciser la raison de sa venue aux actionnaires présents.

C’était en réalité l’instigatrice de la restructuration ou si l’on veut, le fossoyeur de Nyrstar, fait nié par son président jusqu’en septembre 2019, lorsqu’une prime de mérite lui fut proposée.

En tout état de cause, des investissements de plus de deux milliards d’euros ont quitté la Belgique et sont ainsi passés dans le giron britannique sous la dénomination "Newco" détenue par le géant Trafigura, société à l’historique entachée et elle-même endettée à plus de 30 milliards d’euros, tout cela sans que le politique ne s’en émeuve. Quant à la justice belge, lente mais efficace et redoutable, elle est comme un feu qui couve sous les braises car cette affaire ne tardera pas à faire grand bruit.

Vue en plein écran

Le CEO de Nyrstar, Martyn Konig (à droite)
Le président de Nyrstar, Martyn Konig a déclaré que son souci était de préserver l’emploi, mais sans pour autant empêcher Nyrstar de fermer ses bureaux administratifs en Suisse et en Belgique. Durant une réunion privée, il a déclaré à l’attention des petits actionnaires que, dans cette affaire, nous étions tous des "losers".

Quant à l’outil sidérurgique de Balen-Overpelt, les syndicalistes sont formels, en cas de reprise il n’y aurait pas eu une seule perte d’emploi technique, tant cette technologie est moderne.

Cet outil sidérurgique belge est à la pointe du progrès de même que le site de Port Porie en Australie. Ce n’est donc pas dans cette voie qu’il faut voir le projet de restructuration qui a vidé la société Nyrstar de toute sa substance.

Pire encore, les responsables de ce hold-up, après avoir ruiné Nyrstar, puisent encore dans ce qui reste de la caisse pour attribuer des coûteuses indemnités et primes de départ à ses managers incompétents mais serviles qui changent à un rythme effréné. Et de ce qui reste des miettes, comble d’ironie, elles servent à payer d’énormes frais d’avocats et d’experts pour se défendre contre les plaintes de ses propres actionnaires.

Parc d’attractions
Les actionnaires attendent de la justice qu’ils soient dédommagés ou que Nyrstar reprenne le contrôle de ses actifs disparus, à l’abri d’un abus de position dominante de son actionnaire Trafigura.
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Depuis 2015, Nyrstar a fonctionné tel un parc d’attractions où la maison mère l’a empêché de faire des profits, augmentant ainsi ses dettes en ne laissant aux actionnaires que leurs yeux pour pleurer.

De fait, Trafigura — à la fois client "bon marché" et vendeur "cher" — a empêché Nyrstar de réaliser des bénéfices. Ce scénario pervers que les financiers maîtrisent permet également à cette société non rentable de ne payer aucun impôt dans le pays de son siège social. Cette dérive des marchés engendrera à terme une perte de confiance des investisseurs belges.

Les actionnaires Nyrstar, épargnants belges pour la plupart, ont par centaines de milliers perdu 99% de leurs économies dans ce qu’ils pensaient être un placement sûr: le zinc; un métal qui a fait la renommée de la Belgique par le passé et qui reste très rentable aujourd’hui pour les autres concurrents car fort demandé dans l’industrie productrice de batteries d’avenir.

Les actionnaires attendent de la justice qu’ils soient dédommagés ou que Nyrstar reprenne le contrôle de ses actifs disparus, à l’abri d’un abus de position dominante de son actionnaire Trafigura.





L' énergie hydraulique


Les rivières et les fleuves sont une source illimitée d'énergie propre :’ énergie hydraulique
!
L'EAU

L’eau, tout comme le Soleil, est indispensable à notre vie. Mais à la différence de notre astre du jour, qui dégage de l’énergie sous forme de rayons chauds et lumineux, l’eau, elle, n’en produit pas directement. C’est son mouvement qui détient de l’énergie.

De l’eau, on en trouve beaucoup sur notre planète. Et comme on le sait, elle poursuit, sous différentes formes, un cycle : l’eau s’évapore du sol et des océans, forme des nuages et retourne, sous forme de pluie, sur les continents et dans les océans.
La pluie pénètre dans le sol, forme des ruisseaux, des rivières, des fleuves et des lacs, avant de se jeter dans la mer.

L’énergie hydraulique fonctionne un peu comme l’énergie éolienne : le mouvement de l’eau fait tourner une turbine qui produit de l’électricité. Plus l’eau coule vite, plus l’énergie produite est importante. En effet, la quantité d'énergie produite dépend de la pression et du volume d'eau à disposition. La pression est elle-même liée à la différence de hauteur entre la surface du lac et la position de la turbine.

Ce mode de production d’électricité est l’un des plus propres et des plus efficaces (pas de déchets ni de CO2).
Il s’appuie sur une ressource puissante et illimitée qui n’a pas besoin d’être transformée : l’eau passe à travers une centrale, et en ressort intacte !




UN PEU D'HISTOIRE
Depuis près de 2’000 ans, l’Humanité utilise la force de l’eau qui coule pour remplacer… celle des bras ! Le principe du moulin à eau, connu depuis l’Antiquité, consiste à poser une roue sur une rivière. En tournant, elle actionne un mécanisme qui produit un mouvement régulier. Pratique pour moudre des céréales, pomper de l’eau, scier du bois, et bien d’autres usages encore !

À la fin du 19e siècle, les premières turbines électriques font leur apparition.

Et au début du 20e siècle, la Suisse comptait déjà plus de 7’000 petites installations hydroélectriques et possédait même ses premiers grands barrages.




UTILISATION ET INSTALLATIONS

LES INSTALLATIONS À ACCUMULATION (BARRAGES)

Un barrage, c’est un mur construit dans la vallée d’une rivière. L’eau s’accumule derrière ce mur et forme un lac. Lorsque l’on veut produire de l’électricité, on ouvre une vanne (un gros robinet), et l’eau, qui s'écoule dans la conduite, entraîne la roue de la turbine. De cette façon, on peut contrôler la quantité et le moment où l’on produit de l’électricité, ce qui est pratique. En effet, nos besoins ne sont pas réguliers: par exemple, nous consommons beaucoup d'électricité en fin de journée, pour nous éclairer et cuisiner, et très peu au milieu de la nuit, quand tout le monde dort.

En montagne, ces installations ont l’avantage de disposer de grandes chutes. Et, comme vous le savez, plus la différence de hauteur entre la surface du lac (l'endroit où se trouve l'eau) et les turbines est grande, plus la pression est élevée. La Grande-Dixence, par exemple, présente une dénivellation d’environ 1’800 mètres de haut ! Notre pays compte une quarantaine de grands barrages, situés surtout dans les Alpes.


LES INSTALLATIONS AU FIL DE L’EAU

La Suisse est traversée par de grands fleuves et compte beaucoup de rivières au débit important. Sur le Rhône, le Rhin ou l’Aar, ces installations hydrauliques sont complétées par des ponts, qui permettent aux véhicules de traverser la rivière. A l'intérieur de ces ponts se trouvent les turbines. On dit que ce sont des centrales hydrauliques “à basse chute”, contrairement aux barrages de montagne “à haute chute”.

Dans ces installations, c’est le débit du cours d’eau qui détermine la quantité d’énergie générée. On ne peut choisir ni quand, ni combien d’électricité elle produit. La production est maximale au printemps, lors de la fonte des neiges et alors que les fortes précipitations sont nombreuses, et faible en été en raison de la sécheresse.

En Suisse romande, la plupart de ces installations se trouvent sur le Rhône. Il y en a notamment dans la région genevoise (Verbois, Chancy-Pougny et Seujet), et à la frontière entre les cantons de Vaud et du Valais (Lavey).



LES PETITES HYDRAULIQUES (AU FIL DE L’EAU)

Comme les moulins du passé, les petites centrales hydrauliques (moins de 10 mégawatts) se situent le long des rivières, à un endroit où la dénivellation est importante. L’installation “emprunte” de l’eau à la rivière en la faisant passer par une conduite pour l’amener jusqu’à une turbine qui va produire de l’électricité. Puis l’eau est rendue, intacte, à la rivière.

A Rivaz (VD), par exemple, la petite centrale du Forestay produit assez d’électricité pour couvrir la moitié des besoins des habitants des communes de Chexbres, Puidoux et Rivaz (environ 5'000 habitants).


En 1970, l’énergie hydraulique couvrait 90% de la consommation d’électricité en Suisse ! Ensuite, la consommation d’électricité a beaucoup augmenté et l’énergie nucléaire s’est développée. Aujourd’hui, la part de l’hydraulique dans la production de notre pays est de 57%.

Sur les fleuves, en Suisse le Rhône, l'Aar et le Rhin, les centrales hydrauliques ressemblent à de grands ponts installés sur la largeur du fleuve.


Comme les moulins d’hier, les petites centrales hydrauliques sont des petites installations placées le long des cours d’eau. A Rivaz, par exemple, l’installation construite le long du Forestay permet d’alimenter plus de 700 maisons en électricité.

La Suisse compte 600 installations à accumulation et plus de 1’000 installations au fil de l'eau. Les premières produisent ensemble plus de 90% de l’énergie hydroélectrique du pays.

CARTE D'IDENTITÉ

 AVANTAGES
Énergie renouvelable
Disponible toute l’année
Technologie bien maîtrisée
Très bon rendement (90%)
Installation de très longue durée

dimanche 1 décembre 2019


https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/11/30/the-irishman-sur-netflix-symbole-d-un-cinema-mondial-en-peril_6021168_3232.html

De gauche à droite : Jesse Plemons (Chuckie O’Brien), Ray Romano (Bill Bufalino), Robert De Niro (Frank Sheeran) et Al Pacino (Jimmy Hoffa) dans « The Irishman », de Martin Scorsese.