Energies renouvelables en wallonie
La piste principale
Electricité verte
L’électricité verte est produite à partir des sources d’énergie renouvelable suivantes : éolien, photovoltaïque, hydroélectricité, biomasse et cogénération de qualité.
Seules les trois dernières ( hydroélectricité, biomasse et cogénération ) assurent une production indépendante des conditions météorologiques.
Sur un territoire donné, par exemple pour la Belgique, il se peut que la somme des productions éolienne et photovoltaïque ne soit pas suffisante pour couvrir les besoins des clients en électricité verte.
Dès lors, qu' attend-t-on pour développer au max. l' hydro électricité ???
L' hydroélectricité
L' eau en Wallonie
Les cours d’eau et les plans d’eau couvrent 0,7% du territoire wallon.
Quatre bassins versants de fleuve se partagent les 12.000 rivières wallonnes qui ont été recensées, la moitié seulement portant un nom.
Le bassin de la Meuse est le plus important ; il recouvre 72,6% de la Wallonie ; celui de l’Escaut 22,35%, celui du Rhin 4,6%, celui de la Seine 0,45%.
Plans d’eau artificiels, treize lacs de barrages ont été édifiés essentiellement pour la production d’eau, secondairement pour la production d’électricité.
Le plus important est celui de la Plate-Taille (389 ha) puis ceux de l’Eau d’Heure, de la Gileppe et de la Vesdre (Eupen).
Par ailleurs, la Wallonie compte aussi 4.800 étangs de toutes tailles et de nombreux marais ou zones humides, dont la plus importante est celle de la vallée de la Haine (550 ha) où les oiseaux d’eau sont très nombreux.
Château d’eau de la Belgique, la Wallonie occupe la 5e place des régions d’Europe pour la densité de ses captages d’eaux souterraines (25.000 m3/km2 et par an) et c’est dans le Hainaut que le sous-sol offre le plus de possibilités de captage (53.000m3).
Les calcaires carbonifères du Tournaisis, le crétacé du bassin de la Haine et de Hesbaye, le Condroz et les sables du bassin de la Dyle (bruxellien) sont les formations géologiques wallonnes qui possèdent la plus grande capacité de stockage.
Ailleurs, en Ardenne, l’eau ruisselle trop vite, la capacité de rétention est faible et les poches varient suivant les saisons à la différence de celles du Hainaut capables d’emmagasiner les précipitations de plusieurs années. Parce qu’elle est sollicitée à la fois par les Français, les Flamands et les Wallons, la nappe du Tournaisis est toutefois souvent surexploitée.
La propreté d’ensemble des eaux souterraines paraît relativement bonne, et les foyers de pollution mis en évidence gardent un caractère local, révélait l’Etat de l’environnement wallon en 1993. La concentration en nitrates à certains captages et la présence de pesticides demeurent cependant l’objet de préoccupations même si les taux restent inférieurs aux normes maximales européennes.
La nature des eaux souterraines wallonnes est variable et dépend de la nature des terrains traversés : l’eau minérale de Spa est la plus connue mais on trouve aussi des eaux carbogazeuses (enrichies de CO2), notamment dans la zone de Stoumont-Chevron, eaux très agressives à l’égard des roches et qui expliquent la richesse du sous-sol wallon en grottes. Des nappes d’eaux chaudes existent aussi mais sont peu exploitées pour des raisons de faible rentabilité (expérience réalisée entre Mons et la frontière française).
L’état des eaux de surface est préoccupant. A l’exception de quelques rares petits ruisseaux du massif ardennais, la pollution, qu’elle soit chimique, organique ou atmosphérique a contaminé la faune et la flore de nos fleuves et rivières. Les activités humaines (aménagement des berges, rejets industriels...) perturbent aussi les sites naturels que sont les eaux courantes. Des mesures sont prises et, même si la situation est loin d’être parfaite, on constate une tendance à l’amélioration depuis le milieu des années ’80 avec, par exemple, la réintroduction de poissons "indigènes" qui avaient disparu. Dans les petites rivières ardennaises, on rencontre encore une grande diversité de poissons, libellules, larves d’insectes...
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Les cours d’eau de Wallonie se classent en deux grandes catégories, les cours d’eaux "navigables" et les cours d’eaux "non navigables" (CENN).
Les cours d'eau non navigables sont définis par la loi du 28 décembre 1967 comme "les rivières et ruisseaux non classés par le gouvernement parmi les voies navigables, en aval du point où leur bassin hydrographique atteint au moins 100 hectares"

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