Bon
Allez
Zou
Disons que la pluie de météorites ns rappelle que la voûte céleste fatigue peut-être un peu, et que nos casquettes ne sont point d'airain...
Ou qu' à fwesse di s'layï piï è l' ouye, on s'ritrov' noyï... Et je ne nage que sur le dos (authentique!)
Bref, causons dès lors, du temps pourri, des grands soirs noircis et des petits matins ousqu'on a la tête dans l'cul, mais aussi "un autre regard sur le monde comme il va à vélo avou l'eau... " Pas trop bien donc
Il est grand temps de s'le véto!
Mais aurais-je le mot pour la dire, ma contusion mentale??
Où trouverai-je le souffle de siffler le début de la récré mais aussi de persiffler?
Souvenez-vous, "Le fou parle"...
Eh bien, l' abruti brait!
Et ça n'est p't être que l'commencement du débit!
Et puis, quelques propositions de lectures fondamentales pour difformer la formation des enseignants, toutes espèces confondues:
- du Pierre Dac à volonté ( "Idiot cherche village" reste la pierre de Roussette du futur enseignant;
- du Jean-Luck Fonck (Rêves éveillés et autres enfantaisies);
- Victor Serge, "Mémoires d'un révolutionnaire" ( Ce mec, qui a participé à la Révolution d'Octobre, critique âprement Staline; Lénine: et même Trotski...);
- Les enfants de Barbiana ( « Recaler c' est comme tirer un coup de fusil dans un buisson »);
- "Kes", de Ken Loach ( Certes, c'est un film, mais il condense et actualise "Les Misérables", alors...) ...??
To'ratt!
doc Pluie de météorites en Russie : quand le cinéma conditionne notre perception du réel le 16-02-2013 à 16h45
Par Peter Szendy philosophe, musicologue
LE PLUS. Les images des météorites tombées en Russie vendredi matin étaient hypnotisantes. Notre contributrice Marion de M a confié avoir eu l'impression de se retrouver "dans un film catastrophe". La réalité a-t-elle vraiment dépassé la fiction ? Le philosophe Peter Szendy, spécialisé dans l'esthétique du cinéma, nous aide à y voir plus clair.
L’analogie entre la pluie de météorites tombées en Russie et les images que nous avons l’habitude de voir au cinéma est frappante. Quantités de films apocalyptiques ont déjà mis en scène ce genre de séquences. Citons par exemple "Deep Impact" ou "Melancholia".
Une météorite dans le film "Deep Impact" à gauche, dans la réalité en Russie à droite (captures d'écran YouTube)
"Deep Impact" à gauche, pluie de météorites en Russie à droite (captures d'écran YouTube)
Finalement, ces images, nous avons l’impression de les avoir toujours déjà rencontrées, comme si le cinéma avait anticipé notre expérience. Lors du 11 septembre 2001, certains ont pu éprouver un sentiment un peu semblable deOk
déjà-vu, puisque des films hollywoodiens avaient mis en scène auparavant l’écroulement des tours jumelles. Pensons à "Armageddon" ou, en 1993, à "Super Mario Bros".
Le World Trade Center en 1993 dans "Mario Bros" (à gauche) puis le 11 septembre 2001 (à droite)
Il y a bien sûr les blessés, ceux qui ont vécu dans leur chair la catastrophe. Mais pour ceux qui la regardent (et je ne parle pas seulement de la voir à distance par images interposées, je parle aussi de son spectacle immédiat), le cinéma s’entrelace à leur perception de la réalité. On pourrait sans doute aller jusqu’à dire que le cinéma fait désormais partie des conditions de notre regard. Il conditionne nos façons de voir bien au-delà des écrans et des salles obscures.
C’est la raison pour laquelle, dans "L’Apocalypse-cinéma", j’ai risqué cette formule : "Il n’y a pas de hors-film". Ou pour le dire autrement : il y a déjà du film lorsqu’on ouvre les yeux sur le monde.
Comme l’explique très simplement Walter Murch, qui a été le monteur de Coppola notamment pour "Apocalypse Now", lorsque "nous clignons des yeux", nous sommes déjà, pratiquement, en train de monter un film.